Depuis le 1er janvier 2022, les banques doivent respecter les mesures imposées par le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) concernant le crédit immobilier.
- un taux d’endettement maximum de 35%, assurance emprunteur incluse
- une durée d’emprunt limitée qui ne peut excéder 25 ans
- une possibilité de déroger à ces critères dans 20% des dossiers de crédits soumis aux banques chaque trimestre. Ces dérogations doivent par ailleurs concerner à 30 % des primo-accédants dont 80 % pour l’achat d’une résidence principale
Les deux types de viager
Face au vieillissement de la population française, l’allongement de l’espérance de vie et l’enjeu de la dépendance, la crise du système de retraite par répartition, la question du financement des retraites et l’érosion des pensions de retraite, la monétisation de la propriété immobilière (le viager) n’est plus un tabou pour les personnes âgées, les retraités français et leur famille.
Monétiser la propriété immobilière en vendant la nue-propriété (les « murs ») tout en restant chez soi dans de bonnes conditions financières, avec la possibilité de faire face aux dépenses liées au maintien à domicile (soins et aides à domicile, travaux d’aménagement et d’adaptation du logement), se faire plaisir ou aider des proches via la donation de son vivant. 90% des ventes en viager sont un viager occupé, c’est-à-dire que le vendeur conserve un droit d’usage et d’habitation (= occupation à vie du logement).
Les viagers libres sont plus rares. Dans ce cas, l’acquéreur verse au vendeur un capital immédiat (le bouquet) le jour de la signature de l’acte authentique de vente chez le notaire, puis un rente viagère mensuelle. Il a la possibilité d’utiliser les lieux à sa convenance dès l’achat, y vivre ou le louer et percevoir les loyers.
A lire : Quelle est la différence entre viager occupé et viager libre ?
La viager, un achat immobilier en deux temps
Dans un achat en viager, le paiement est échelonné dans le temps, avec un capital (le bouquet) versé par l’acquéreur (le débirentier) au moment de la signature de l’acte authentique de vente chez le notaire, puis une rente viagère mensuelle. Pour le vendeur (crédirentier), la rente constitue un complément de revenu à vie. Pour l’acheteur, le viager est basé sur le principe du crédit-vendeur.
Dans un viager occupé, la valeur vénale du bien est minorée du droit d’occupation par le vendeur (en moyenne 40%). Dans un viager libre, il n’y a pas de décote liée à l’occupation du bien par le vendeur.
Le viager libre est-il une solution pour les « exclus » du crédit immobilier ?
Le viager est une solution pour les acquéreurs n’ayant pas un profil d’« emprunteur idéal » ou ne désirant pas payer des intérêts d’emprunt.
Le versement du bouquet représente en moyenne 20% du prix, soit l’apport personnel réclamé par les banques. La rente viagère est comparable au remboursement d’une mensualité de crédit, mais sans le coût des intérêts, ni celui de l’assurance emprunteur.
Investir dans un viager libre, c’est donc l’opportunité d’acheter progressivement et à son rythme un logement.
Le viager libre, une solution en plein essor
Le viager libre représente 5 à 10% des transactions viagères. Les vendeurs sont assurés d’obtenir un revenu complémentaire à vie pour financer le maintien à domicile et éventuellement la prise en charge de la perte d’autonomie et la dépendance.
Cas concrets
A lire
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