Lorsque vous commencez à vous intéresser aux placements et investissements, vous pouvez être perdu et vous posez des questions :
- Quels sont les placements sécurisés ?
- Comment investir de manière dynamique ?
- Comment diversifier mes investissements ?
Dans un premier temps, il est primordial de définir votre « profil investisseur » selon votre situation personnelle et patrimoniale, vos objectifs, votre horizon de placement et votre sensibilité au risque.
Vos placements servent à financer vos projets : achat d’un véhicule, achat immobilier, revenu complémentaire, etc. C’est pourquoi, vos placements doivent correspondre à vos besoins et à vos objectifs.
Quel que soit votre profil, la diversification des placements et investissements est essentielle afin d’éviter les mauvaises surprises, de réduire les risques de perte et d’obtenir un meilleur rendement.
La diversification consiste à miser sur différents supports avec des fonctionnements différents (type d’investissement, zone géographique, etc.). Ils sont classés en trois catégories :
- l’épargne de précaution à court terme,
- les investissements à moyen terme,
- les investissements à long terme.
En quoi consiste l’épargne de précaution ?
L’épargne de précaution représente généralement environ 3 mois de revenus. Elle peut vous servir dans le cadre d’un objectif à court terme (voyage, achat d’un véhicule).
L’épargne de précaution demeure disponible à tout moment. Elle peut prendre la forme de différents produits totalement sécurisés :
- livret A, livret de développement durable et solidaire (LDDS), livret d’épargne populaire (LEP),
- plan d’épargne logement (PEL),
- fonds euros d’une assurance-vie.
Attention
Ne placez pas davantage sur ces produits. Leur rendement est trop faible : 0,5 % en 2021 pour le Livret A et 1 % pour le PEL. Vous perdrez du pouvoir d’achat au regard de l’inflation.
Par exemple, si vous percevez 3 000 € par mois, comptez environ 9 000 € d’épargne de précaution.
Comment diversifier ses investissements avec un risque limité ?
Dès que votre épargne de précaution est constituée, vous devez vous tourner vers d’autres placements. Pour vos objectifs à moyen terme (3-5 ans), d’autres produits sont disponibles comportant un risque limité tels que l’assurance-vie.
A retenir
Si vous disposez d’un PEL ancienne génération à 2 %, il peut également être un bon placement à moyen terme.
L’assurance-vie est un produit multi-usages :
- un fonds euros totalement sécurisé,
- les unités de compte : fonds d’investissement actions, obligations, investissements immobiliers, SCPI, etc.
Les unités de compte permettent d’investir pour du moyen ou long terme. Par contre, contrairement au fonds euros, le capital investi dans des unités de compte n’est pas garanti.
Bon à savoir
Il peut être avantageux d’ouvrir une assurance-vie ou un plan d’épargne en actions (PEA) même avec des fonds limités pour avancer la date à laquelle vous profiterez des avantages fiscaux de ces placements : 8 ans pour l’assurance-vie et 5 ans pour le PEA.
Comment investir de manière dynamique ?
Pour obtenir de meilleurs rendements, il est nécessaire d’investir sur du long terme, notamment pour amortir les frais d’entrée et la volatilité. La diversification sur du long terme permet d’espérer un rendement compris entre 4 % et 7 % par an. Les produits classiques sont :
- le plan épargne retraite (PER),
- les investissements immobiliers,
- les produits boursiers ou fonds diversifiés à travers un PEA, une assurance-vie ou un compte-titres ordinaire (CTO).
Bon à savoir
N’ayez crainte, aujourd’hui vous pouvez opter pour une gestion passive de vos actions. Cependant, se tourner vers les marchés d’actions est accepter un niveau de risque plus élevé, c’est-à-dire, un risque de perte en capital. Néanmoins, même avec un profil dynamique, vous avez la possibilité de sécuriser vos plus-values ou de contrebalancer avec des placements plus sécurisés.
Le PER reprend le principe de l’assurance-vie avec un fonds en euros et des unités de compte en profitant d’une déduction fiscale pour les sommes versées. En effet, sous certaines conditions, les sommes versées sur le PER seront déduites de votre revenu global brut. Cependant, votre capital sera bloqué jusqu’à votre retraite.
Aujourd’hui, face aux rendements des placements financiers, l’immobilier se révèle un placement attractif et rentable. Par exemple, les SCPI appelées « pierre-papier » offrent un faible ticket d’entrée (environ 1 000 €) et une grande diversification grâce à un parc immobilier dense. Il existe également l’immobilier locatif, mais cet investissement requiert plus de temps.
L’immobilier peut être acheté en direct via un achat classique, mais également sous la forme de parts ou d’une SCPI dans une assurance-vie ou un compte-titres.
D’autres placements plus atypiques existent (or, œuvres d’art, voiture de collection, crypto-monnaie), mais ils ne doivent constituer qu’une faible part de vos investissements.
A lire :
– Connaissez-vous les avantages d’un placement immobilier ?
– Patrimoine : le lexique pour tout comprendre
Focus
Connaissez-vous l’investissement immobilier en viager ?
Avec le viager immobilier, le vendeur (le crédirentier) vend son bien immobilier à un acheteur (le débirentier) contre un paiement étalé dans le temps (= crédit-vendeur). L’acheteur devra verser un capital (le bouquet) au moment de la signature de l’acte de vente chez le notaire, environ 10 à 30 % de la valeur du bien et une rente viagère mensuelle jusqu’au décès du vendeur.
Il existe deux types de viager :
- le viager occupé où le vendeur continue à habiter le bien (droit d’usage et d’habitation),
- le viager libre où l’acheteur peut habiter ou louer le bien et percevoir les loyers.
L’achat en viager vous donne la possibilité de vous créer un patrimoine immobilier pour le futur sans alourdir votre fiscalité (prix décoté à l’achat lié à l’occupation du bien par le vendeur et absence de revenus fonciers) et d’investir dans l’immobilier sans les contraintes locatives.
L’alternative est l’achat de la nue-propriété d’un bien avec un droit d’usage et d’habitation pour le vendeur (occupation à vie) ou une réserve d’usufruit pour le vendeur.
Dans ce cas, l’acquéreur-investisseur obtient la nue-propriété (= « les murs »),c’est-à-dire, le droit de vendre, donner ou léguer le bien. Le vendeur conserve l’usufruit, c’est-à-dire, la disposition du logement pour l’habiter ou le louer et percevoir les loyers. A la fin de l’usufruit, l’acheteur récupère la pleine propriété sans formalité, ni frais supplémentaire. La valeur de d’usufruit dépend de la valeur du bien et de l’âge du vendeur.
A lire :
– Tout comprendre sur le fonctionnement du viager
Pour plus d’informations sur l’achat en viager ou en nue-propriété, les équipes Renée Costes se tiennent à votre disposition.
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