Les personnes de plus de 65 ans représentent actuellement 20% de la population française, un nombre qui va progresser eu égard à l’allongement de la durée de vie. Le vieillissement s’accompagne souvent d’une perte d’autonomie, qu’il convient d’anticiper pour rester serein. Le coût de l’adaptation du logement ou celui d’un départ en maison de retraite peuvent être financés par une solution de prévoyance efficace : la vente en viager.
Les critères d’évaluation de la perte d’autonomie
La perte d’autonomie des seniors est appréciée sur la base de la grille AGGIR (Autonomie Gérontologique et Groupe Iso Ressources), soit par une équipe médico-sociale dans le cadre d’une demande d’APA (allocation de perte d’autonomie), soit par un médecin coordonnateur en EHPAD.
En fonction de plusieurs variables servant à apprécier le degré d’autonomie et de la dépendance, vous serez classé dans l’un des groupes Iso ressources (GIR, classés de 1 à 6, du plus dépendant au moins dépendant).
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Perte d’autonomie : le maintien à domicile, grâce à l’adaptation du logement
Comme 85% des Français, vous souhaitez sans doute vieillir à domicile (sondage Ifop). Il convient donc d’adapter le logement au vieillissement le plus tôt possible, pour lisser la charge financière. Vous devez prévoir des travaux permettant de circuler facilement et en toute sécurité au sein de votre appartement ou maison et installer des équipements tels que :
- Une douche à la place d’une baignoire ;
- Des sols antidérapants dans la salle de bain ;
- Des mains-courantes dans les escaliers…
Le coût de l’adaptation d’un logement pour le maintien à domicile dépend bien évidemment des travaux à réaliser, mais pour une surface de 75 m2, il est estimé entre 6 000 et 10 000 euros.
Des aides financières comme l’APA (allocation personnalisée d’autonomie), la prestation de compensation du handicap (PCH), ou encore des aides de l’ANAH (agence nationale de l’habitat) peuvent vous permettre de réduire le coût de l’aménagement du logement. Toutefois, ces aides restent partielles et sont soumises à conditions de ressources.
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Le départ en maison de retraite ou en EPHAD
La perte d’autonomie peut être telle qu’elle impose un hébergement en maison de retraite ou en EHPAD (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes). Entre les frais d’hébergement, le coût des soins et les dépenses liées à la dépendance, comptez en moyenne 2 500 euros par mois pour vivre dans un établissement spécialisé. Soit largement plus que la pension de retraite moyenne, qui s’élève à 1 393 euros nets mensuels selon la Drees.
En 2019, le reste à charge mensuel moyen après aides et réduction d’impôt est de 1 850 € pour une personne âgée en EHPAD contre 60 € pour une personne âgée vivant à domicile. La perte d’autonomie et la dépendance coûtent chères. Si la personne concernée ne s’est pas préparée financièrement ou ne dispose pas de ressources suffisantes, ce seront à ses proches de la prendre en charge.
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La vente en viager, pour financer sa perte d’autonomie
Vous le constatez, la perte d’autonomie engrange de nombreux frais, relatifs au maintien à domicile ou au départ en établissement spécialisé. Pour faire face à ces dépenses, une solution s’impose : la vente en viager.
Peu connue, même si elle est progression de 5% par an, la vente en viager prend la forme d’une transaction immobilière avec paiement différé. Au moment de la signature de l’acte authentique de vente chez le notaire, le vendeur (crédirentier) perçoit de l’acquéreur (débirentier) un capital en cash (le bouquet), qui représente 20 à 30% de la valeur vénale du bien immobilier. Vous pouvez ainsi utiliser ce capital pour adapter le logement à la perte d’autonomie.
Jusqu’à votre décès, l’acheteur vous verse une rente viagère mensuelle. Vous disposez ainsi d’une source de financement à vie de la perte d’autonomie.
En cas de viager sur deux têtes, une clause de réversibilité est insérée dans le contrat. Au décès de l’un des époux, le montant de la rente est intégralement versé au suivant. Votre conjoint est ainsi protégé jusqu’à son propre décès.
La rente viagère est indexée sur l’indice des prix à la consommation de l’INSEE, pour préserver votre pouvoir d’achat.
Il existe deux formules de vente en viager : la vente en viager libre et la vente en viager occupé, celle-ci représentant 9 ventes sur 10. La vente en viager occupé présente un avantage majeur : vous disposez d’un droit d’usage et d’habitation (DUH = occupation à vie). Dans le cas d’un viager sur eux têtes, le conjoint survivant continue d’occuper le logement. De cette manière, vous restez dans le logement avec lequel vous entretenez un lien affectif particulier, et ne le quittez qu’au moment du décès ou de votre départ en maison de retraite ou EPHAD. En cas de libération anticipée, vous bénéficiez d’une revalorisation de la rente.
En conclusion :
- La perte d’autonomie est variable, mais tend à augmenter avec l’âge
- Les seniors préfèrent rester dans leur domicile jusqu’au départ en établissement spécialisé, ce qui implique d’adapter le logement, moyennant des frais coûteux
- Le placement en maison de retraite ou en EHPAD engendre lui aussi des frais importants
- Pour financer la perte d’autonomie, il existe une solution pertinente : la vente en viager. Outre le fait de pouvoir rester dans le domicile jusqu’au décès ou au départ en maison de retraite, il permet d’obtenir immédiatement un capital, puis des rentes à vie. Le viager constitue ainsi un levier efficace pour transformer son logement en source de revenus.
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